Pour lui, si rien n’est fait on risque de compter dans l’avenir, des centaines de morts en cas d’eboulement de terre, d’où l’importance de prevenir. Il dit attendre le rapport de la commission qui sera remis au gouverneur du Nord-Kivu pour prendre des decisions importantes.
” Je me rends compte que nos compatriotes prennent des risques énormes. En cas d’eboulement c’est une centaine de morts. Alors ça doit nous interpeler nous, pouvoir central et l’autorité provinciale. Nous attendons le rapport de la commision d’enquête pour établir les responsabilités et surtout prendre les dispositions idoines pour que ces choses ne puissent plus se repeter” a réagit Molendo Sakombi Aimé.

A la question de savoir le sort de ceux qui se disent avoir légalement eu des parcelles et dont les maisons été scellées, le ministre national a annoncé qu’il y aura pas de solution globale mais au cas par cas.
“Ce sera au cas par cas. C’est pour ça que j’ai dit ici qu’il faudra attendre que la commision travaille, fasse son rapport, j’imagine qu’il y aura pas de solution globale. Nous ne faisons pas d’entrave aux gens qui travaillent sur terrain et dès que l’autorité provinciale sera saisie, elle pourra nous saisir officiellement et en ce moment là on pourra vous repondre. Je crois qu’aujourd’hui il y a une prise en charge importante de l’autorité provinciale et nous le pouvoir central nous allons l’appuyer pour que ces choses ne puissent plus se reproduire” a-t-il indiqué.
Pour rappel, depuis le 6 novembre dernier, plusieurs maisons construites anarchiquement sur le mont Goma (site protègé ) ont été scellées sur décision du gouverneur du Nord-Kivu avant d’être reouvertes par le procureur général qui a supposé qu’il y a eu violation des procédures.
Merveilles Kiro (@kiromerveilles)/ICI KIVU