Ainsi, indignés par ce unième report, la société civile et plusieurs mouvements citoyens notamment la LUCHA, le parlement debout, le fond de solidarité des victimes de guerre aux côtés des structures des jeunes ont lancé ce vendredi 22 novembre 2019 une série de mobilisation au près des habitants, tendances confondues, de la ville de Kisangani, considérée la plus meurtrie des affres de guerre de “six jours” pendant la quelle le Rwanda et l’Ouganda ont mis feu sur cette ville martyre.Ce lancement a eu lieu au cimetière où reposent les “morts” lors de la succession d’échanges des tirs en juin 2000 entre ces pays voisins.
La marche qui est prévue en date du mardi 26 novembre 2019 prochain, consiste, selon Dr Mateus Kanga président des parlementaires débouts en province de la Tshopo, à exprimer “leurs indignations et exiger des explications du président de la République,chef de l’État, car ce report est intervenu juste au lendemain de son séjour dans la capitale Ougandaise”.
Ces manifestations populaires iront du rond-point Congo Palace passant par le rond-point PARS, la Banque centrale du Congo, la place des martyrs et à l’Assemblée provinciale pour le dépôt d’une pétition en rapport à ces causes ,pour chuter au gouvernorat de province de la Tshopo.La marche a été mardi 19 novembre, accordée officiellement par le maire de la ville.
Notons que ,tel qu’annoncé par le communiqué de presse Nº 2019/48 de la cour internationale de Justice, aucune audience sur ces atrocités n’a été tenue. Ce dernier communiqué de la CIJ décide du report des audiences publiques consacrées à l’indemnisation et réparations dans l’affaire des activités armées sur le sol Congolais.
La CIJ a cependant fondé sa décision sur la demande conjointe formulée par les parties prenantes dans une lettre lui adressée en date du 09 novembre dernier et dont le contenu n’a nullement été révélé ces jours, renseigne-t-on.
Serge Sindani (@sergesindani01) | ICI KIVU