La RDC connaît également l’épidémie de rougeole la plus importante et la plus grave au monde, touchant l’ensemble de ses 26 provinces. Depuis le début de 2019, plus de 250 000 cas suspects et plus de 5 000 décès, principalement parmi les enfants de moins de cinq ans, ont été enregistrés.
Cette campagne clôt la deuxième phase de la vaccination préventive de masse et sera suivie d’une troisième et dernière phase dans les dix provinces restantes : Bas Uélé, Équateur, Haut Katanga, Haut Lomami, Haut Uélé, Kasaï Oriental, Lualaba, Maniema, Mongala et Tshuapa. Elle atteindra finalement 18,9 millions d’enfants à travers le pays d’ici la fin de l’année, en particulier ceux qui ont peut-être été oubliés par la vaccination systématique écrit un communiqué de l’OMS reçu par ICI KIVU.
“Alors que l’épidémie d’Ebola en RDC a attiré l’attention du monde et que des progrès ont été réalisés pour sauver des vies, nous ne devons pas oublier les autres besoins urgents du pays en matière de santé,” a déclaré le Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. “Cette nouvelle campagne de vaccination vise à protéger les enfants du Nord-Kivu, ainsi que d’autres régions du pays, d’une maladie facilement évitable grâce à un vaccin.”
Les faibles taux de vaccination et les niveaux élevés de malnutrition ont contribué à l’expansion de l’épidémie de rougeole et aux taux de mortalité élevés qui en découlent.
Au Nord-Kivu, la vaccination contre la rougeole se déroule dans un contexte volatile, caractérisé par une grande insécurité, en particulier autour de la ville de Beni et du territoire de Masisi.
“Dans le contexte du Nord-Kivu, où la population est très mobile, il est impératif de tendre la main aux voyageurs et de veiller à ce que leurs enfants soient également couverts. Chaque enfant devrait recevoir son vaccin afin qu’il soit bien protégé et puisse grandir en bonne santé,” a indiqué Deo Nshimirimana, représentant par intérim de l’OMS en RDC.
Fiston Mahamba (@FMLarousse)|ICI KIVU