Ce roman qui explique en réalité la vie de son auteure, qui, après la mort de son père “Salvador ” à son très jeune âge , n’a connue que mauvais traitements dans les familles d’accueil au sein desquelles elle a été contrainte d’aller vivre, mais sans prendre du recul sur son parcours elle a fini par atteindre son objectif.
En 233 page, Augustine Yema revient sur son vécu mélangé de l’imaginaire qu’elle a résumé en près de 27 chapitres dont “lorsque tout semble perdu, Dieu est là” , ” Une fatale découverte ” ,”Ma nouvelle maison ” , ” Le miracle forcé “, ou encore ” Mon beau-frère” pour parler de la vie, de certains problèmes sociaux de base qui ont trait à la persécution des enfants dans les foyers d’accueil, qui par ailleurs, déballe quelques aspects politiques de son pays auxquels elle associe certains événements.
” J’ai écrit sur Aurélie mais c’est plutôt ce que vivent les jeunes filles dans des familles d’accueil. J’ai voulu, à travers ce roman, relever les problème auxquels ces filles (orphelines) font face. L’histoire s’est inspirée de la vie de cette jeune fille orpheline mais à laquelle j’ai augmenté d’autres événements imaginaires pour donner du goût” a raconté Yema à Icikivu.
Cette romancière, qui s’est autofinancée pour publier sa première oeuvre, est aussi revenue sur les difficultés qu’elle a rencontrées de l’édition à la publication.
” Je sais qu’en RDC les gens ne lisent pas trop mais je l’ai quand même fait puisque c’est ma passion d’écrire depuis l’enfance. J’ai eu du mal à rejoindre les maisons d’édition européennes pour leurs plusieurs exigences mais aussi le fait qu’elles sont énormément chères” a-t-elle expliqué avant de preciser que le roman a été édité par Domi et familles, une maison d’édition d’ouvrages littéraires congolaise basée à Kinshasa.
Lauréate du prix de la belle histoire des réfugiés de l’UNHCR et membre du comité des écrivains chretiens d’Afrique, Augustine Yema a toujours prôné l’égalité entre deux classes sociales, le riche et le pauvre.
Merveilles Kiro (@Kiromerveilles) /Icikivu.com