Selon cette organisation internationale, les chiffres des personnes atteintes du VIH et de la tuberculose sont alarmants en province du Nord-Kivu et les ruptures en médicaments représentent un grand danger pour les populations.
Il sied de signaler que la chaîne normale d’approvisionnement qui est sous la gestion du gouvernement congolais et du Fonds Mondial doit prendre un mois. Bien qu’aussi long, cette étape connaît actuellement des grands retards et même des insuffisances.
Au cours de cette année 2019, depuis le mois de Janvier jusqu’au mois de septembre 2019, seuls 40% de demande exprimée en médicaments VIH et Tuberculose a été livrée en retard. Toujours selon MSF, pour le troisième trimestre 2019, il n’y a eu aucun médicament pour la tuberculose dans les livraisons.
Médecin Sans Frontières qui dit s’inquiéter de cette situation et qui promet rencontrer tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement en médicaments VIH et Tuberculose pour en discuter, a par cette occasion recommandé qu’il y ait renforcement de la collaboration entre les autorités sanitaires et le Fonds Mondial, l’implication active des coordonateurs des programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose en province pour l’éfficacité de la chaîne, faciliter le transport des médicaments jusque dans le fin fond de la province, mettre fin à la mutualisation obligatoire qui est souvent à la base du grand retard à causes des zones de santé qui traînent et enfin créer un mécanisme aux commandes urgentes de certaines zones de santé.
Augustin Mosange / Icikivu.com