La lettre lue par la rédaction d’ICI KIVU note que le président congolais a pris la décision de nommer un envoyé personnel chargé du dialogue avec les ADF.
« La pacification de la partie orientale du pays, où opèrent la plupart des groupes armés étrangers et nationaux, est une priorité affichée de M. Tshisekedi La stratégie multiforme favorisant le dialogue et la négociation, parallèlement au maintien d’une pression militaire, qui a été employée dans le cas de la FRPI, a été citée comme un exemple à suivre avec d’autres groupes armés, dont les FDA » écrit la lettre consultée par ICI KIVU.
« La décision du Président de nommer un envoyé personnel chargé du dialogue avec les FDA est un premier pas dans la bonne direction » poursuit le document.
La lettre note également que malgré cette évolution, la demande d’interventions militaires n’a cessé d’être pressante, notamment contre les FDA, souvent au seul motif que ces forces étaient présentées comme un ennemi unique, homogène et qu’elles étaient étiquetées comme un groupe « terroriste » ou « extrémiste » ayant des liens avec l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL).
Bien que l’idéologie des FDA soit notoirement extrémiste et leur tactique terroriste connue pour ses conséquences dévastatrices, de nombreux experts, dont le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo créé par la résolution 1533 (2004) du Conseil de sécurité n’ont trouvé aucune preuve d’un lien direct entre les FDA et l’EIIL et ont mis en garde contre une telle simplification.
Fiston Mahamba (@FMLarousse)|ICI KIVU
