Ce sont des instruments faits des outils traditionnels inspirés de la tradition congolaise en même temps numérique et électrique. Il s’agit des bois, des cannes de béquilles usées, des boites de conserves déjà utilisés, des morceaux de bois entre autres qui ont été utilisés pour faire des guitares, tambours, synthétiseur et autres instruments afin de créer une harmonie sonore une fois connecté au courant et aux autres instruments comme le mixeur et le baffle.
Ces personnes en situation d’handicap ont été formées durant 5 jours par l’association « Brit Pop », un sous-genre musical de rock alternatif britannique avec des formateurs français et cela grâce à l’appui du Comité International de la Croix Rouge (CIR).
Pour Antoine Capet, un des formateurs et cadre de « Brit Pop » la prise en compte des personnes en situation d’handicap est un message fort pour une autre image de handicaps.
« On n’est pas spécialisé en matière de la paix, mais le prise en compte de personnes en situation d’handicap, c’est un fort message sur l’image des handicaps et c’est le message que nous avons choisi parmi tant d’autres que le festival Amani véhicule » a dit à Icikivu.com Antoine Capet.
« C’est aussi le message de ces personnes en situation d’handicap qui ont témoigné auprès de nous que le handicap au Congo est condamné à la mendicité et par l’artistique on arrive à donner une autre image des personnes en situation d’handicap »
« Ceci est mon ancienne béquille que j’ai reprise et transformée en une guitare basse. J’ai ajouté un fil, de micros reliés au mixeur et avec ce seul fil je peux faire toutes les notes musicales » a dit un des artistes du groupe power boys formés.
Merveiles Kiro/ Icikivu.com