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Un rapport sur la problématique de « la présence de plus de 56 000 Mbororos » dans le Haut et Bas-Uelé présenté au Sénat

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L’organisation non gouvernementale, Pax Pays-Bas a présenté, lundi, au premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, son rapport publié sur la problématique de la présence des éleveurs « Mbororos » installés dans les provinces du Haut-Uélé et du Bas Uélé, et dont la cohabitation se trouve être « controversée » avec les populations locales, apprend ICIKIVU.COM de l’ACP, citant la cellule de communication de la chambre haute du Parlement.

La délégation de ladite ONG néerlandaise a été conduite auprès du numéro 2 du Sénat par le sénateur Samaki, l’élu des élus du Haut-Uélé. Selon Mme Mariam de Pax Pays-Bas, ce rapport s’inscrit dans la droite ligne d’informer les autorités congolaises, à tous les niveaux, des réalités de cette présence « spectaculaire » des ces éleveurs dans la partie Nord-Est du pays, leurs pays d’origines, leurs effectifs et le nombre de leurs bétails.

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Dans ce rapport, souligne l’ACP, il est fait état de la présence en RDC actuellement de plus de 56 000 Mbororos, après le récent dénombrement, contrairement à une population estimée en 2007 entre 15 000 à 20 000 personnes, et en 2004 chiffrés à 2 463 Mbororos, à la suite du recensement fait par les FARDC.

L’accès à la terre par ces peuls donne lieu à une série d’incidents violents résultant des différents événements déclencheurs, renseigne ledit rapport, notamment des tueries avec des armes de guerre, l’exploitation illégale des ressources naturelles et la divagation des bovins, avec comme conséquence le ravage des champs et cultures des autochtones ».

Par contre, le rapport note les plaintes des Mbororos, en l’occurrence la tuerie par colère de leurs bétails par la population, la protestation de cette même population de leur présence et l’arbitraire des autorités locales, provinciales congolaises de par leur statut illégal dans le pays, mais aussi de payement des pots-de-vin à différents niveaux pour leur permettre de rester dans la région.

Ce rapport, signale-t-on, a déjà été mis à la disposition des sénateurs, députés des provinces concernées et a également fait l’objet d’un échange à l’ambassade de l’Union africaine en RD Congo.

Seul le dialogue de tous les acteurs, tant aux niveaux national, régional qu’international est préconisé dans ce rapport comme piste de solution face à ce phénomène.

Avec ACP

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